Qu’elle soit considérée comme un logis, un home, un foyer, la maison a pour but de rassurer ses occupants, de leur donner le sentiment d’avoir un « chez-soi », un endroit où l’on se retrouve pour s’entraider, se protéger, échanger sur la manière satisfaisante de résister aux agressions du « dehors ».
La maison crée donc un enracinement progressif, une appartenance à des valeurs communes d’hospitalité et de partage : elle permet de nouer des liens qui peuvent dissuader de dériver (drogue, abus d’alcool); elle empêche l’isolement qui rend si vulnérable à la violence, à la manipulation, au processus de radicalisation.
Ayant le souci d’accueillir, d’informer, de rassembler, les maisons de la Paix sont donc un point d’ancrage pour les jeunes, mais aussi pour les familles désemparées et meurtries par l’absence de dialogue, et qui de ce fait ne se sentent plus en mesure d’assurer une protection efficace.
Avant l’éloignement définitif ou le délit, les Maisons de la Paix peuvent aider à anticiper le drame et soutenir les proches par un accompagnement adéquat : éducatif, psychologique, juridique… et par un échange avec d’autres familles, sans restriction d’origine sociale, puisque toutes peuvent être touchées pareillement.